7/01/2010

THE PALE RIDERS are back...

THE PALE RIDERS are back...

le vendredi 2 juillet 2010 à 20h 30
LA PUCE A L' OREILLE
16 Rue du Général Chapsal
63200 Riom (Tel:04 73 38 75 82)
Myspace

BE THERE !!!

7 commentaires:

  1. COMME LES NEUF DOIGTS DE LA MAIN
    La fabuleuse histoire du retour des Pale Riders.

    Un peu d’histoire…
    1. Une guitare s’essaie devant un miroir :
    C’était les années 80. Clermont-Fd n’était pas encore capitale mondiale du Rock. La coopérative de Mai vendait toujours du beurre aux ouvriers Michelin. Plus haut, en centre ville, dans les bars et les caves à fromage du plateau Central, dans l’odeur acre du tabac et de la bière amère, les nuits se prolongeaient jusqu’à plus soif, si possible en musique jusqu’à l’arrivée des flics. Pour tromper l’ennui que l’alcool n’abusait pas toujours, il s’agissait d’attraper quelques copains, de brancher une guitare dont il importait peu de savoir jouer, ou de s’improviser bassiste ou batteur. Avec des airs de durs à cuire et surtout un nom de guerre*, c’était assez pour monter sur une scène, délimiter son territoire et parfois exister plus d’un soir : Ambulance, Dr Larynx, Les Guêpes , Serie B, les Tortionnaires… Amateuristes jusqu’au bout du médiator, cadors jemenfoutistes. Trois accords maximum, la règle d’or. Samedi soir, la ville était à nous et nos héros maquillés de khôl s’appelaient Keith Richards, Willy de Ville ou Johnny Thunders. Des têtes poudrées à faire peur. Certains s’essayaient plus que d’autres à copier leur pâleur… Un jour, quelqu’un vit un western et on s’appela les Pale Riders, énième incarnation de cette lignée de groupes insomniaques à géométrie variable. On y vit passer du beau monde. Le nom resta, on écuma les scènes du département, moulinant la bible du rock’n’roll, d’Elvis à Chuck Berry, de Little Richard à Creedence Clearwater. La formule de l’époque se résumait à 4 types efflanqués, deux guitares, une basse, une batterie et quelques amplis. Avec ça, la 4L était remplie. Occasionnellement, un harmoniciste s’invitait, on l’attachait sur le toit.
    (à suivre)

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  2. 2. Champions d’Auvergne de Rhythm and blues:
    Bientôt l’effectif doubla : un saxophoniste puis un deuxième cuivre, un pianiste, un percussionniste. Des musiciens, des vrais. Il fallut répéter, étoffer le répertoire. Ce qui n’allait pas sans mal. A traficoter dans le Rock’n’roll , on se retrouve forcément un jour nez à nez avec sa matrice noire, le Rythm and Blues. On s’y essaya, en copiant sur les faces B de nos collections de 45 tours, des raretés qui n’avaient pourtant rien demandé.
    On jouait partout, de foyers ruraux en maison de jeunes, de prisons en foires au vin, de fêtes paroissiales en festivals…rats des villes et rats des champs.
    On tenta un disque « live » pas vraiment indispensable sans en venir à bout, faute d’y croire vraiment. Trop compliqué. Hors sujet. On parla même de composer nos propres chansons, cela ne dura pas. Rien à raconter.
    On se hissa à reculons, ivres et tremblants, en premières parties dont on serait fier un jour (Ray Charles, Fabulous Thunderbirds , Bashung…).
    Grace au seul tube qu’on ait jamais eu , un Citroën en tôle ondulée, on partit en tournée à l’étranger : En Savoie, en Lozère, en Provence, en Vendée et jusqu’à la pointe du Finistère.
    Puis un jour, sans raison particulière, l’envie s’évapora. On avait duré 7 ans. Chacun passa à autre chose sans regrets excessifs. Certains raccrochèrent, d’autres continuèrent, certains s’exilèrent. On ne se voyait plus. C’étaient les années 90 et les emmerdements commençaient.
    Quelques groupes Clermontois des années 80:
    Les Tractions avant, Sales Gosses, Armée Rouge, Folamour, Fafafa, Tachycardie, Minuit , Les Real Cool Killers ,les Coyotes ,Jack et les Eventreurs, Chaos, Karnage…
    (à suivre)

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  3. 3. Videz les cendriers, les héros sont fatigués
    Des années plus tard, il suffirait d’ouvrir une caisse de guitare et d’en respirer l’odeur de tabac froid pour se transporter au Pocoloco.
    Fin 92, dans cette cave Clermontoise qui avait été pendant des années leur antre du samedi soir, les Pale Riders avaient grillé leurs dernières cartouches.
    Longtemps on s’était couché au petit jour, mais on avait plus ou moins 30 ans, mal aux dents, mal au foie, des enfants. La fête était bel et bien finie, Peter Pan.
    Et dehors ça n’allait pas s’arranger.
    L’ennemi avait inventé le piano-bar, le lounge-bar, le sports-bar, la soirée à thème, le karaoke, la star ac’, la sonorisation de rues piétonnières et avait déboisé pour faire passer l’autoroute du cynisme triomphant et vendre de la daube digitalisée à la tonne. Plus de place, nulle part où se cacher, plus d’associations, plus de bénévoles, plus de petit troquet défiant l’autorité à deux plombes du mat’…circulez, ya plus rien à voir! Ce n’était déjà plus notre histoire…

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  4. 4. Comme les neuf doigts de la main :
    Ses souvenirs dans la poche, un mouchoir par dessus, le Bel Edouard, car c’était lui, rêvait comme d’habitude que putain, sans déconner, ça serait supercool si un jour on pouvait remettre le couvert pour un dernier concert…
    Il en était à peu près là de ses pensées lorsque levant la tête avant de traverser la rue, il avise, d’un œil incrédule, Jaco l’Américano arrêté au feu rouge, censé vivre à plus de 5000km de là depuis tout ce temps.
    On se gare, on s’embrasse, on s’esbaudit, se congratule, on réminisce, on se répand , on révèle ses plans et, l’exilé d’abord dubitatif bientôt convaincu, un implacable stratagème voit le jour…
    Le reste de la troupe sera circonscrit, selon la théorie des dominos, en moins de temps qu’il n’en faut pour épeler « ces-enfoirés-vont-quand-même-pas-faire-ça-sans-moi ».
    Un beau matin d’hiver, les retrouvailles ont lieu à Riom sur la scène de « ..La Puce A.. l’Oreille »(qu’elle en soit éternellement remerciée).
    On est venu, on est tous là, bien vivants et, malgré cette réserve propre au mâle indigène, chavirés par l’improbable moment. Les amplis ronronnent, les instruments frétillent, les sourires s’élargissent et, aux premiers accords, on sait qu’on a eu raison de venir, que la journée sera trop courte et qu’on ne laisserait sa place à personne.
    Alors forcément, c’est évident : six mois plus tard, le 2 Juillet 2010 au même endroit, comme un seul homme, les Pale Riders jetteront toutes leurs forces dans un concert unique, torride et mémorable, avant de s’éloigner dans le soleil couchant. Vous ne direz pas qu’on ne vous avait pas prévenu.
    A bon entendeur salut.

    avec, par ordre de réapparition:

    ZoulEdouard: saxophone
    Jaco: Guitare
    Jojo: Chant
    Jeff: Batterie
    François: Basse
    ZoulPatrice: Saxophone
    Jack: Guitare
    Spid: Claviers
    Marco: Son et lumières et un peu plus que ça!

    Taken from the Pale Riders Myspace

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  5. Pale Riders rules!!

    Cheers Patrick, great week end

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  6. Thaanks Capi ... great weekend too !!!

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